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Notre arrivée à Osaka. Ca s'est pas trop mal passé somme toute !

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C'est le nombre d'heures de vol qu'il nous a fallu pour atteindre l'aéroport du Kansai, posé sur la mer intérieure, à 45 minutes d'Osaka. Je ne dors jamais dans l'avion, même avec de l'alcool, même avec une dette de sommeil, même avec des médocs, je ne dors pas. Encore plus quand la voisine de devant regarde "The Marvels", une série qui ne semble pas raconter grand chose mais qui fait beaucoup de flashs.

L'aéroport d'Osaka est plutôt bien fait. Il n'y a pas une immensité de couloirs, les bagages sont déjà là quand vous êtes descendus de l'avion. On sait qu'on est au Japon : les officiers de douane sont représentés par des nounours et des oiseaux sur les signalétiques. Comme aux Etats-Unis, on aura préalablement rempli un petit papier sur lequel il faut cocher "Non" à tout et surtout ne pas faire l'andouille avec ça. A la sortie, on récupère nos JR-Pass et on monte dans le train direction Osaka.

Bon. Le train. Il faut avoir choppé l'idée. Parce que la description dans le guide est somme toute légère. En fait, il faut voir ça comme un poulpe, un des animaux préférés d'Osaka : un cercle et des tentacules autour. Il y a la ligne O qui tourne en rond et les autres viennent se greffer dessus. Pour la faire courte, une fois dans le train, on est descendu dans le centre d'Osaka pour remonter dans ce même train en sens inverse, redescendre puis remonter dans le sens inverse de ce qui était décrit comme la même ligne. Maintenant, on a compris. Et surtout, il y a un métro qui nous aurait évité toutes ces pérégrinations. Pour la petite info, il existe 6 stations nommées Namba.

Ca pourrait paraître négatif à la première lecture mais en fait on est super heureux. Parce qu'une chose nous a frappé depuis notre arrivée, c'est la gentillesse des japonais. Simple exemple : on est à la station de métro et on regarde un plan. Une dame s'est arrêtée spontanément, nous a demandé ce que nous cherchions et nous a accompagné jusque cet endroit à 10 minutes de marche (sans chercher à marchander quoi que ce soit avant ou après comme dans certains autres pays du monde). Et puis Osaka quoi !

C'est vraiment dépaysant, on en prend plein les yeux. Après une sieste que je m'étais promis de ne pas faire (mais la fatigue a eu raison de nous) on s'est promené au jour déclinant, et on s'est vraiment amusé. En suivant un itinéraire du guide Lonely Planet, on a déambulé dans Dotonbori, le quartier commerçant surexcité et déjanté de la ville, connu pour ses énormes enseignes publicitaires (des poulpes, des thons, des dragons, et j'en passe). Plein de lumières, plein de couleurs, plein de passants, on ne sait plus où donner de la tête ! Nous avons gouté les "Takoyaki", un plat de cuisine de rue, composé de beignets fondants avec un morceau de poulpe à l'intérieur. Bien nourrissants, bien réconfortants. Et on a la satisfaction d'avoir compris comment commander avec notre Japonais plus que rudimentaire !

Et puis dès qu'on tourne dans une petite ruelle, on retrouve ce sens du détail qu'on aime déjà tant. Un petit érable bien taillé. Les lampions d'un Isakaya d'où s'échappe un fumet délicieux. La plaque d'égoût sur laquelle est représentée le chateau.

On est crevé. On va se coucher. A demain !


Promis, on vous fera un topo sur le look des japonaises, sur les toilettes et sur le JR PASS.

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