ゴールド、スピード、ライト

Or, vitesse, lumières
Cet article est écrit depuis le Shinkansen. Et oui, nous avons quitté Kyoto. Au revoir cité millénaire ! Bonjour Edo, pardon Tokyo !
Aujourd’hui nous étions un peu concerné par le fait de devoir prendre le Shinkansen. Comment réserve-t-on ? Comment monte-t-on à bord ? En fait c’est super simple. Tout d’abord parce qu’il y en a tout le temps. Deuxièmement parce que la réservation n’est pas obligatoire. Et enfin, parce qu’il suffit de se présenter au bureau JR avec son JR pass et demander le train que l’on veut ! Donc, ce matin, taxi depuis le ryokan jusqu’à la gare de Kyoto (impressionante au passage) et réservation sur place. Nous avons mis nos bagages dans un casier et sommes partis en goguette … ou plutôt en mission pour le Kinkaku-ji.
Le Kinkaku-ji est un temple bouddhiste construit au XIV ème siècle par le shogun Yoshimitsu (adorateurs de Soul Calibur, vous savez à qui je fais référence) qui s’en servait comme d’une maison diplomatique pour accueillir l’empereur ou les membres de la dynastie Ming. A sa mort, selon son souhait, c’est devenu un temple. Il a brûlé à maintes reprises et été reconstruit à chaque fois. La dernière était au XXeme parce qu’un moine le trouvait trop clinquant et pas assez “sobre” pour le bouddhisme … Un petit passage émouvant : Yoshimitsu tenait à ses Bonsaïs et souhaitait qu’on les conserve. Il n’en reste plus qu’un (700 ans, pas mal) qui fait aujour’dhui la taille d’un arbre normal et il est gardé comme un trésor national. Bon le batiment doré à la feuille est magnifique mais les autres batiments ne sont pas en reste. Comme partout à Kyoto, c’est bondé.
Sur le chemin du retour, Marie a eu un moment “Nostalgie du pays” en passant devant une boulangerie. Nous avons fait un stop. J’achète une brioche, elle un pain aux raisins … ou plutôt un pain au Macha et aux haricots rouges :) ! Ma brioche, elle était parfaite !
Puis le shinkansen. C’est propre, c’est silencieux, les contrôleurs passent s’assurer que tout se passe bien (et non pour te contrôler), il y a le wifi à bord, il est à l’heure et ça ne traîne pas. SNCF si tu me lis. Les montagnes dans les hublots sont soit bleues dans la brume soit roses de Sakura. On aperçoit la mer et des tori vermillons les pieds dans l’eau. On n’a pas vu Fuji-San, perdu dans les nuages.
Nous arrivons à Tokyo. Nouvelles aventures demain !
