Des airs de Californie

Des airs de Californie

Aujourd’hui, comme prévu par la météo, il fait beau. C’est le jour que nous avons choisi pour tremper nos pieds dans le Pacifique, à Kamakura. Un peu plus d’1h de train, et nous sommes sur la côte. C’est le Touquet du Japon : les riches Tokyoïtes y ont leur résidence secondaire, pour goûter à un peu de douceur de vivre. Et c’est vrai qu’on s’y sent tout de suite bien : des petites rues piétonnes avec des boutiques bobos (petits cafés, souvenirs mignons, boutiques de céramiques etc).

Quand nous arrivons sur le front de mer, nous apercevons des surfeurs à l’eau. Les vagues sont minuscules et très régulières, c’est une terre (une mer) de longboard. L’ambiance est très détendue comme dans une ville de surf, les gens rentrent de leur session en combi avec leur planche accrochée à leur vélo/scooter. Les enfants sont à vélo, les adultes promènent leur chien sur la plage. Les Japonais semblent aimer les petits chiens, souvent des Shiba Inu et énormément de petits caniches très bien toilettés avec des petits manteaux.

Nous marchons le long de la mer jusqu’à voir le Mont Fuji, au sommet enneigé. Il est aussi impressionnant que nous l’imaginions. Sa majesté doit aussi venir du fait qu’il se dresse seul, sans chaine de montagne aussi élevée autour de lui.

Nous mangeons du riz à la japonaise avec des condiments dans un minuscule café restaurant tenu par un très gentil couple qui parle très mal anglais mais fait plein d’efforts pour se faire comprendre. L’hospitalité japonaise n’est pas un mythe. Où que nous allions, nos hôtes sont au petits soins, et tous les clients peuvent se sentir comme des hôtes de marque.

Lorsqu’on trouve enfin un endroit où louer des planches de surf, il n’y a plus de vagues. Pas grave, c’était surtout pour le symbole d’avoir surfé au Japon.

On décide de visiter le temple Hasedera, qui est très joli car très fleuri et arboré et qui donne une vue en hauteur sur la mer.

Puis on prend le petit train local désuet pour retourner voir le Mont-Fuji au coucher de soleil.

Au retour à Tokyo, on va dans le supermarché de l’électronique (imaginez un Fnac/Leroy-Merlin/Decathlon/Boulanger qui est ouvert jusqu’au bout de la nuit, et où il y a encore du monde à 21h) pour faire des emplettes.

Et puis, c’est notre dernière nuit dans notre air BNB de Tokyo. On a adoré nos excursions à la journée, mais nos 6 nuits se sont vite écoulées et si c’était à refaire, nous aurions aimé plus de jours pour découvrir l’immense Tokyo.

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