No book, no writing

No book, no writing
Photo by Jay / Unsplash

Ok, ok, ce n'est pas une de nos photos, c'est une des photos llibre de droit prise sur Unplash. Mais pour parler de Gion, de ses maikos et geikos, il est difficile de faire autrement. En effet, il est difficile d'approcher ces créatures irréelles. Notre expérience se limitera à les apercevoir dans un restaurant où se déroulait un dîner d'affaire. A la table, majoritairement des hommes dont certains semblaient apprécier le moment, une femme en kimono et deux geishas. On ne peut pas nier leur grâce : chaque geste est millimétré, un discret sourire ne quitte jamais leur visage, le tombé du kimono est impeccable. Ce qui m'amène à vous parler de cette potentielle interdiction de visiter certaines rues de Gion. On peut le comprendre, tellement elles sont cherchées, que dis-je traquées dans leur habitat. Rien que là, il y avait foule de l'autre coté de la rivière pour les apercevoir. Que dire de plus sur Gion ? Et bien, c'est joli.

Le fantôme de Marie arpentant les rues de Gion

Sinon, on a aussi déambulé dans Sannenzaka et Ninnezaka, deux rues charmantes de Kyoto. Alors, petit conseil, c'est à faire la nuit. Le jour, les visiteurs descendent directement du temple de Kiyozumi-dera et la foule est compacte ! On le sait parce qu'on y était. On attendu une bonne demi-heure devant la pagode en bas de Sannenzaka et l'ambiance est devenue magique.

Et dans l'après-midi, on avait visité Kiyozumi-dera, un temple Boudhiste (Marie est devenue Boudhiste alors que moi je suis Shintoiste). La découverte en fut amusante. D'abord par la visite d'un sanctuaire voulant imiter un uterus. Sans vouloir tout révéler, disons que vous-êtes un petit spermatozoïde. Ensuite, parce que je me suis fait recaler par une grand-mère calligraphe (et non callipyge) quand je lui ai amené le beau carnet de Marie en papier Washi (lâchement restée derrière) puis mon carnet "peau de taupe" (spéciale dédicace à Guillaume Debailly). "No book no writing" s'est elle écriée. Echaudé, je me suis enfuit en disant "Ok, ok" ! Je n'ai rien compris à ce qu'il s'était passé.

Le soir, les pieds meurtris, l'honneur bafoué et l'estomac vide, nous nous sommes arrêtés devant un petit gars qui aurait réussi à nous vendre le monde. Il nous a vendu sa dernière mini-pizza et nous a fait une ristourne sur un beignet dégoulinant de crème. On m'avait dit que Kyoto était la capitale de la gastronomie japonaise ... Not on my watch !

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